« C’est une vraie histoire qui est peut-être une histoire vraie ! »

C’est une des définitions que l’on peut donner au conte : « Simon la Gadouille ». C’est avant tout une vraie performance scénique de la part de François Godart, accompagné par Benjamin Delvalle de la Compagnie du Théâtre du Prisme.

Le Séchoir a été totalement revisité pour l’occasion. Le gradin plié de moitié accueillait sur sa hauteur un musicien-guitariste avec des chaussures blanches. On comprendra au final qu’il s’agissait de Simon. Et sur le plateau, une pelouse, des bancs en arc de cercle se resserrait autour d’une petite scène blanche avec pour fond une cadre géant aux bordures noires. Un homme, seul, attend le public. Un bruit d’avion et le conte débute.

C’est l’histoire de deux enfants, fraîchement débarqués dans une école qui se lient d’amitié. Or, l’un devient populaire et l’autre la risée de l’école suite à une malencontreuse chute dans l’eau, d’où « Simon la Gadouille ». Les chemins se séparent. 30 ans après ils se croisent au hasard. Ils se donnent rendez-vous. Simon va-t-il pardonner à Arthur ? Vont-ils se serrer la main ? La fin est laissée à l’imagination des spectateurs !!!

L’histoire écrite par l’Anglais Rob Evans est transcendante. Le jeu de François Godart aussi. Aidé par une magnifique mise en scène de Arnaud Anckaert, 397 spectateurs ont été plongés dans les souvenirs d’Arthur. La compagnie du Théâtre du Prisme a jouée 3 séances (2 le vendredi 22 et 1 le samedi 23 mars).

Premiers arrivés, le festival jeune public continue !!!