L'Atelier à spectacle vous donne rendez-vous du 9 au 12 mai pour la seconde édition du festival Champs libres !
Maya Kamaty, artiste réunionnaise, a décidé de porter loin la richesse des sonorités de son île. Elle chante à sa façon le verbe et l’âme créole actuels.
Pandiyé qui signifie suspendu est un savoureux mélange entre tradition et modernité et un juste équilibre en l’organique et l’électronique. Le kayamb, instrument traditionnel et le maloya sont soutenus par des sons actuels comme l’électro-folk, la pop ou le hip-hop.
Originale, somptueuse et universelle, cette talentueuse poétesse magnétise et réinvente une partition qui puise ses origines multiples sur tout le territoire de l’océan Indien (Afrique, Inde…) et se frotte à des rythmes résolument contemporains.
La programmation de ce concert a donné lieu en amont à des rencontres du groupe et de l’artiste avec une classe de primaire de l’Agglo qui interprétera à sa façon un ou plusieurs titres du répertoire de Maya Kamaty, le soir de la représentation.
« Maya Kamaty, la fille de Gilbert Pounia, trace sa propre voie musicale : un jardin de contes aux accents pop et trip-hop, qui fleurit sur des racines maloya. » RFI MUSIQUE – 2019
« Après le remarqué Santié Papang (2014), la chanteuse réunionnaise revient transfigurée, avec un album voyageur Pandiyé, qui ouvre de nouveaux chemins à son maloya. » PAN AFRIQUE MUSIC – 2019
« Maya Kamaty fait glisser le maloya vers la musique électronique avec un second album magistral Pandiyé. » CONCERT LIVRE.FR – 2019
« Une voix puissante et sensuelle qui semble en apesanteur sur des beats électros haletants. Dès les premières notes du titre Dark River, le ton est donné, l’album Pandiyé est un voyage poétique et contemporain dans le maloya réinventé de Maya Kamaty . » FIP – 2019
Interprète : Maya Pounia
Batterie : Dylan Marvillier
Guitare : Adrien Pigeat
Machines : Be Bass
Production : Tartine Production
Crédit photo: C Demaison
Tout prédestinait Maya à la musique. Enfant, elle grandit au milieu des musiques et des mots, les matières de prédilection de ses parents : Gilbert Pounia, leader du groupe Ziskakan et la conteuse Anny Grondin, pourvoyeuse d’histoires.
Il y a tout juste dix ans la « môme Pounia », alors étudiante à Montpellier, sortait du bois et faisait, comme choriste, ses premiers pas sur scène. Depuis, Maya a retrouvé son île et s’est emparé de la langue créole en même temps que du maloya, ce blues ternaire hérité des esclaves malgaches et africains. Kayamb à bout de bras, Maya en fait à son tour le fil conducteur d’un folk voyageur. Façonné sur scène, salué par le public et la critique, leur premier album, Santié Papang (2014). Aujourd’hui pourtant, Maya Kamaty choisi de délaisser l’acoustique de ce premier opus et de faire évoluer en profondeur sa musique : « Cela aurait été trop facile de refaire Santié Papang, j’ai besoin de me mettre en danger, de prendre des risques ».