Réouverture de la billetterie au guichet mercredi 28 août à 14h
En collaboration avec le Festival Jazz de Mars
Ni roman, ni récit linéaire, La Clameur des Lucioles raconte les déambulations d’un homme à Montréal. À la musicalité des mots répond celle d’une respiration, d’une mélodie, d’un souffle.
Il s’agit d’invoquer un univers urbain et poétique qui n’entrave pas la liberté des mots. Explorer une note, la prolonger, improviser un air ou un silence, en réponse aux questionnements de l’auteur. Ne pas laisser tomber les phrases, mais les suspendre, les resserrer, les traverser, comme on flânerait dans les rues. Y croiser tantôt un noisetier, tantôt un clochard, tantôt un écureuil, tantôt une femme avec ou sans visage. Et sur scène, faire l’éloge de cette rencontre, suggérer une silhouette au gré des vibrations musicales : « Elle est passée comme un rêve. C’est toujours la même affaire avec elle. Absente elle envahit les draps, le balcon, le canapé. Présente elle nous éloigne du monde. »
Comme deux complices dans un road-movie, Sandrine Bonnaire et Erik Truffaz font librement résonner ce récit, dans le plaisir et la curiosité.
Voix : Sandrine Bonnaire
Trompette, piano, effects : Erik Truffaz
Texte : Joël Bastard