L'Atelier à spectacle vous donne rendez-vous du 9 au 12 mai pour la seconde édition du festival Champs libres !
Comme tous les contes, celui-ci commence par « Il était une fois… ». Cette histoire se déroule dans les années 50, dans une petite cuisine et raconte la rencontre entre une grosse femme et un homme timide qui ne s’aiment pas eux-mêmes. Exclus et isolés, ils manquent d’amour et le monde qui les entoure est violent. Ensemble, ils vont reprendre confiance et apprendre à s’aimer.
Thomas Gaubiac convoque à travers cette pièce l’absurde et le burlesque pour faire rire sans se moquer mais pour mieux voir un réel défaillant, empli de contradictions qui font le sel de la vie.
Sans sensiblerie ni préjugé, Conte d’amour est une fable qui a quelque chose à voir avec la vie…
Thomas Gaubiac auteur pour la scène et sa Compagnie Rosa M.
Les objets de scène à la première personne de Thomas Gaubiac (ainsi qu’il les nomme) sont écrits à la première personne. Peuplés de figures sans amour, dans des espaces géométriques clos, émettant des sons qui font sens, grâce à une langue traitée (contemporaine ou classique, pas d’exclusivité), un « dire » musical où l’on profère, scande.
Chez lui, la « victime responsable » d’un système aliénant et mortifère ne sait pas aimer, ne peut pas, ou ne veut pas : a peur. Ainsi traverse-t-elle l’existence… elle vit gris !
Pas de psychologie, pas de mental, des actes concrets posés sur le plateau.
En couleurs : Les roses, les verts, les jaunes sont des filtres révélateurs de la solitude des êtres sans amour.
En musique : On peut chanter, danser (il aime le music-hall). Autant d’éléments qui lui permettent de recadrer le réel et de rendre le monde avec distance et légèreté. Ainsi va la vie.
Après des études à Paris III Censier Institut d’Etudes Théâtrales, il joue et met en scène.
Ses mises en scène :
Il est auteur de chansons autofictionnelles composées par Pierre Badaroux-Bessalel, qu’il interprète en concert.
Comédien, il travaille régulièrement avec Jacques Kraemer, (Une fête pour Boris de Thomas Bernhard, Le Jeu de l’Amour et du Hasard de Marivaux, Dissident il va sans dire de Michel Vinaver, Phèdre par Jouvet Delbo, 39-45 de Jacques Kraemer.) Actuellement, comédien dans la dernière création de l’auteur et metteur en scène Jacques Kraemer 1669. Il joue Chérubin dans Le Mariage de Figaro de Beaumarchais mis en scène par Philippe Berling pour les Fêtes Nocturnes de Grignan. Il a également joué dans La Fête d’Irina aboutissement d’un travail autour des Trois Sœurs de Tchekhov dirigé par Julie Brochen. Il faisait partie du collectif de comédiens et de metteurs en scène dans l’édition 2010 du festival Text’Avril au Théâtre de la Tête Noire à Saran (directeur artistique Patrice Douchet), scène conventionnée pour les écritures contemporaines, de Saran (45).
Il intervient régulièrement sur des ateliers de formation (Classes en option théâtre et adultes amateurs).
Auteur, metteur en scène : Thomas Gaubiac
Collaboration artistique : Florence Lecci
Interprètes : Catherine Depont et Thomas Lonchampt
Scénographie/Costumes : Malika Chauveau
Lumière : Nicolas Simonin
Son : Olivier Renet
Régie générale : Julien Pulicani
Production : Compagnie RosaM
Soutiens : Conseil Départemental d’Eure-et-Loir ; Aide à la Résidence/DRAC Centre-Val de Loire ; Parcours de Production Solidaire/Région Centre-Val de Loire ; Ville de Chartres ; Aide à la Résidence et au projet/DRAC Centre-Val de Loire
Coproductions : L’Atelier à spectacle, scène d’intérêt national de l’Agglo du Pays de Dreux (Vernouillet-28), le Théâtre de Chartres, le Théâtre de la Tête Noire – Saran, l’EPCC d’Issoudun, Centre Culturel Albert Camus.
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