DANSE

10h et 14h = SEANCES SCOLAIRES

Poser la question de la violence par la danse et les percussions

« Échapper à cet état de nature et accéder à un autre état où prédomine le vouloir raisonnable »

Hegel, philosophe

Dans un dialogue constant entre la musique et la danse, « Fopatapé » tente, avec poésie et humour, de prendre et de faire prendre de la distance aux jeunes spectateurs par rapport à leur propre violence.

Ce spectacle a pour but d’interroger les enfants et les adultes sur la relation à la violence. Sans faire de morale, sans délivrer de vérités toutes faites, ce spectacle qui mélange danse et musique, pose des questions : Comment réagir face à la violence dans la cour de récréer ? Faut-il le dire à la maîtresse ? Faut-il rendre les coups ? Le point de départ de ce travail : l’action de frapper et de taper sur un instrument pour faire émerger un son. Elle s’est déclinée sur la notion de frapper autrui, notamment dans la cour de récréation. Faire réfléchir sur un acte pulsionnel d’agression est tout le propos de ce spectacle qui interroge sur notre rapport au corps et à la violence lorsque l’on est enfant (mais pas seulement !). Sur la manière de se conduire aussi : subir en se taisant, faire arbitrer le conflit, rendre coup pour coup ?

Le parti pris est de traiter les rapports entre individus de manière distanciée et poétique et grâce aux émotions : beaucoup de rire et quelques larmes !

Un spectacle dont on imagine qu’il peut à la fois libérer les enfants et permettre la discussion avec leurs parents.

Le travail sur le terrain, source de création

Appel d’air est née dans l’Aisne en 1989. En 30 ans, la compagnie a animé plus de 400 ateliers à travers les régions Picardie, Champagne-Ardenne, Nord-Pas-de-Calais et ailleurs… Son désir est de partager son travail avec le plus grand nombre grâce à la diffusion de leurs pièces mais aussi animations, stages, ateliers, enseignement de la danse contemporaine en conservatoire.

Benoît Bar, directeur artistique et chorégraphe de la compagnie Appel d’Air, , explore, en relation étroite avec ses danseurs, la place du mouvement dans notre univers quotidien, dans des spectacles basés sur l’engagement physique et l’émotion. Axe de réflexion permettant d’interroger le rapport entre les corps en mouvement, la notion de frontière (frontière comme un lieu de passage et d’échange…) est au centre du travail de la compagnie