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CAMILLE

  • OUÏ

    Une forme de pureté humaine, animale et végétale

    Camille est une singularité dans l’univers de la chanson française. Après des années d’exploration musicale, elle affirme son style épuré. On se souvient de son album « Le Fil » où le fil conducteur était une note : le SI. La pulsation et les rythmes ont façonnés ses nouvelles chansons. Elle continue à surprendre avec sa simplicité, sa naïveté, son originalité, sa créativité, son langage, son intelligence… sa liberté. 

    Cette nouvelle expérience artistique, elle l’a créée et vécue avec ses enfants et son compagnon, le multi-instrumentiste et arrangeur Clément Ducol. Ils se sont retrouvés dans un ancien monastère du XIVe siècle, au cœur de la Chartreuse de Villeneuve-lès-Avignon. L’atmosphère des lieux semble avoir imprégné certains titres. 

    Ses nouvelles chansons sont pures, précises et poétiques. Elle se démultiplie en apposant « ses » voix : chœurs, vocalises lyriques de soprane, notes soufflées… C’est une polyphonie intime qu’elle nous propose. Dans ce voyage sensoriel, elle y ajoute la danse traditionnelle et une énergie charnelle car sa musique, elle la ressent avant tout dans son corps, dans ses tripes et il est viscéral pour elle de la célébrer, de la partager et de la vivre. 

    C’est dans un espace circulaire et sur fond de tambours aux rythmes hypnotiques qu’évolue la chanteuse. Les costumes faits de robes fluides et les décors en drapés le tout fabriqué en toile indigo apportent un effet théâtre au concert. Camille, ses musiciens et ses choristes y jouent en communion aux rythmes des chants et des danses parfois ancestrales. Le public est très vite happé par la délicatesse envoûtante des mélodies de l’artiste. 

    Camille rayonne en entraînant esprit et corps dans une même danse.

    Camille Dalmais, une artiste qui ne perd pas le fil

    Née en 1978 à Paris dans le XIVe arrondissement, Camille Dalmais baigne très tôt dans la chanson. Son père est musicien mais écrit aussi quelques textes. Initiée à la danse classique à l’âge de 7 ans, elle poursuit son enseignement pendant 10 ans. A 7 ans, elle est fascinée par la scène après un concert de Ray Charles dans les arènes de Nîmes. Déjà, elle s’imagine danseuse, comédienne, chanteuse, quelque part entre ces passions pour la bossa et les comédies musicales américaines. Pourtant, elle n’imagine pas son apprentissage dans une école mais plutôt comme une démarche personnelle, instinctive et autodidacte. Elle chante pour la première fois lors d’un mariage, à 16 ans. La chanson s’appelle « Un homme déserté », écrite en partie avec des amis.

    Mais les études d’abord. Après l’obtention d’une licence de Lettres au Lycée Henri IV à Paris, elle passe le concours de Normale-Sup Saint-Cloud. Elle obtient ensuite le diplôme de Sciences Po (dont l’administration valide l’enregistrement de son disque « Sac de filles » comme stage de fin d’études.) Si « Un homme déserté » jette les bases de son style, amour des mots et influences soul des année 70, folk des années 60, la chanson a surtout fait office de déclic. Passionnée, elle prend des cours de chant et rôde son répertoire au sein de clubs de jazz parisiens, musiciens à l’appui (avec déjà le guitariste Sébastien Martel.) Elle est ensuite repérée dans les chœurs de Jean-Louis Murat lors d’une émission de télévision.

    En 2001, plus qu’une apparition dans le film d’Antoine de Caunes, « Les morsures de l’aube », elle participe à la bande originale du film avec le titre « La vie la nuit ». Pendant ce temps, sa maquette quatre titres dépouillée (guitare, piano, voix) circule. Aidée par une éditrice, elle est rapidement signée par le label Source, filiale de Virgin.

    Auteur-compositeur-interprète, son premier album « Le sac de filles », sort en 2002. Camille a 24 ans. Pensé au départ comme un disque folk dépouillé enregistré live, l’idée se concrétise avec Jacques Ehahart (producteur du « Jardin d’hiver » d’Henri Salvador). Le musicien de jazz Magik Malik vient poser quelques airs de flûte sur certains titres. Deux simples sont extraits de ce premier album « Le sac des filles » et « Demeure d’un ciel ». L’album s’écoule à plus de 30.000 exemplaires et rencontre un succès d’estime. Séduit par la chanson « Paris », Stéphane Sednaoui (star du clip, complice régulier de Madonna) contacte la maison de disques pour réaliser le clip, acceptant un cachet moindre.

    La même année, Camille pose sa voix sur « Nicole » et « Geneviève », deux morceaux du disque « Les pétroleuses », projet initié par Marc Collin, producteur virtuose de l’électronica parisienne (Ollano, Volga Selection et initiateur du projet Nouvelle Vague).

    En 2003, elle partage pendant cinq jours l’affiche de L’Européen à Paris avec Roméo, autre chanteur à textes.

    Boulimique en musique, elle est en duo avec le chanteur Marka, dans « Avant après » tiré de l’album de « L’Etat c’est moi », co-écrit le titre « Seeing is believing » sur le premier disque des français électro Scratch Massive. En décembre, Jean-Louis Murat rentre en studio pour un nouvel enregistrement qui figure uniquement sur le DVD « Parfum d’acacia au jardin ». Camille, qui assurait déjà une partie des chœurs de « Lilith » (« le chef des chœurs » selon Murat) sorti la même année, appose ses accents soul ou rhythm’n’blues.

    2004, Camille est de nouveau aux chœurs sur « Langage oublié » de Gérard Manset, sorti en mars. Le 25 paraît l’album, « Ragalet », de son comparse Sébastien Martel, pour lequel elle chante les titres « Ragalet » et « Dumb VF ».

    En avril, elle participe à l’aventure Nouvelle Vague, avec 7 autres chanteuses, soit un recueil lancé par Marc Collin et Olivier Libaux. Figurent au répertoire du collectif, des relectures bossa-nova de quelques grands titres new wave, des reprises de Joy Division, The Clash, The Cure… Camille chante en anglais, une reprise des Dead Kennedys « Too drunk to fuck » et « In a manner of speaking » de Tuxedomoon, « Guns of Brixton » des Clash et « Making plans for Nigel » de XTC, et fait partie de la tournée européenne.

    Sur l’album « Superdiscount 2 » d’Etienne de Crécy, elle interprète la chanson « Someone like you », co-écrite avec lui. Elle chante aussi sur l’album de Oomiaq, musicien-compositeur-illustrateur et celui de Franck Monnet. 

    Début 2005, elle signe aussi un texte, « Caméra dans le cœur » sur le 5ème album de Lokua Kanza, « Plus vivant ».

    Mais ce début d’année 2005 est avant tout marqué par son second disque « Le fil ». Flirtant avec le concept-album, le titre fait référence à la note « si » filée du premier au dernier morceau. Entourée de Sly (human beat-box, aussi dans Saïan Supa Crew), Martin Gamet à la contrebasse, et Madjiker (Matthew Ker, aux machines et à l’accordéon), sa musique évolue dans un univers d’influences africaines, américaines… Camille interprète ses textes avec force et passion. L’humour est parfois féroce, le propos profond. Le premier simple s’intitule « Ta douleur ». L’album entre à la douzième place des ventes, la semaine de sa sortie le 15 février. En septembre 2005, « Le fil » dépasse le chiffre de 150.000 exemplaires vendus.

    Mais c’est sur scène que la jeune femme montre son véritable talent. La folie douce s’empare alors de Camille et de ses musiciens, pour le plus grand plaisir des spectateurs qui découvrent là une mise en scène originale. Elle se produit pendant plusieurs mois sur les scènes françaises (une centaine de dates), avec notamment des apparitions remarquées au Printemps de Bourges et aux Francofolies, mais aussi européennes. On la voit en Israël et à Montréal. 

    Quelques jours plus tard, sort un « Live au Trianon » enregistré dans la petite salle parisienne.

    En juin 2006, l’album « Le Fil » sort aux Etats-Unis et en Angleterre. A l’été, la diva entame le tournage d’ »Ava », premier film d’Olivier Lecot. Elle y joue le rôle d’une jeune fille un peu spéciale qui débarque dans la vie d’un séducteur. En septembre, la chanteuse figure sur l’album de Sébastien Martel, « Coitry ». Elle se produit d’ailleurs à ses côtés au Théâtre du Rond Point à l’occasion du « Concert en Blanc – Solidarité Liban ». Les profits sont reversés à la Croix Rouge Libanaise. Elle monte sur les planches du Shepherds Bush Empire de Londres.

    En 2007, Camille prête sa voix à Colette, héroïne du film d’animation des studios Pixar « Ratatouille ». Elle interprète aussi la chanson du générique, « Le Festin ». Mais cette année-là, elle tisse surtout un nouveau projet, très spirituel : reprendre le compositeur britannique Benjamin Britten et différents chants religieux dans les églises.

    Pendant plusieurs semaines, elle s’attèle au « Ceremony of Carols » écrit par Britten en 1942, afin de l’interpréter de la façon la plus juste qui soit. Puis la chanteuse agrège à sa manière, sous le titre « God is Sound », une série de chants chrétiens, juifs, soufis algériens, taoïstes… Elle présente le fruit de son travail au public pour la première fois en juin 2007, à l’église Saint-Eustache, à Paris. Accompagnée des chanteuses Indi Kaur et Julia Sarr et du guitariste Sébastien Martel pour la première partie, a cappella pour la deuxième. L’aventure se poursuit tout l’été, cet audacieux spectacle s’exportant dans d’autres villes de France.

    En 2007, Camille se penche sur la préparation d’un troisième album studio. « Music Hole » sort le 7 avril 2008. Comme « Le Fil », il met très en avant la voix de la chanteuse, avec de nombreux a capella, des polyphonies et des transes vocales fulgurantes. Pour ne rien faire comme les autres, Camille s’amuse aussi à utiliser son corps pour faire des percussions : se frapper la poitrine, taper du pied, faire des bruits de bouche, des souffles, des cris d’animaux… Côté textes, Camille surprend en choisissant l’anglais pour s’exprimer.

    En avril 2010, Camille participe au Festival du Printemps de Bourges, sous le nom « Les Françoises » réunissant La Grande Sophie, Emily Loizeau, Olivia Ruiz, Jeanne Cherhal, et Rosemary du groupe Moriarty. Chacune reprend alors sur scène, les chansons de ses consœurs. 

    Camille donne une série de concerts au Couvent des Récollets à Paris en 2011 pour présenter son nouvel album « Ilo Veyou » (variante de « I love you » !). Faisant preuve d’une maitrise vocale impressionnante, la chanteuse livre là un ensemble de chansons enregistrées avec des instruments acoustiques. Clément Ducol intervient sur les arrangements et la réalisation de certains morceaux. Entre pop, chanson et folk, Camille navigue avec aisance dans un univers qui lui est propre : épuré, changeant et enchanteur. Le premier extrait de l’album est une chanson sans ornements, jolie et efficace : « L’étourderie ».

    Source RFI-Musique

     

     

    EN SAVOIR PLUS

    http://www.camilleofficiel.fr/

    DISTRIBUTION

    Interprète-musicienne-auteure : Camille

    Arrangeur : Clément Ducol

    Scénographe : Robyn Orlin

    Percussionnistes- box électronique : Martin Gamet, Pierre-François Dufour

    Claviers : Johan Dalgaar

    Choristes : Maddly Hendy Sylva, Christelle Lassort, Gisella Rozanajatovo

    PRODUCTION : Uni T

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