La Compagnie Les Indomptables s’est attaquée à un classique des classiques, « Tartuffe » de Molière. Sans changer les mots, Fintan Gamard a créé une mise en scène contemporaine, audacieuse et impertinente. Les plus de 650 spectateurs, sur deux soirs, sont ressortis de la salle en ayant redécouvert ce texte. Les 1h50 de jeu n’ont effrayé et lassé personne.

Cette pièce écrite en 1669 était, sous les traits des Indomptables, moderne et très actuelle. L’histoire se déroule dans une famille d’aujourd’hui, avec un père aveuglé, influencé par un gourou, un dieu, …,  un Tartuffe qui entre sur scène dans un halo de lumière mystique. Pour l’anecdote, c’est la première fois que la porte, entre le Dépôt et la grande scène, était intégrée dans la scénographie d’une oeuvre. Associée à la musique et aux jeux de lumières, cela a donné une entrée, du Tartuffe, magistral. Ensuite, nous avions une fille amoureuse mais désabusée par son père qui l’avait promise à Tartuffe. Des femmes courageuses sous l’image de la servante, Dorine, lucide et pragmatique et une mère qui déjoue la supercherie. Un fils qui subit les foudres de son père et devient un dommage collatéral en étant répudié.

L’Atelier à spectacle était co-producteur de cette pièce et apporté son aide technique via Pascal Serrano pour les lumières, Denis Rougier au son et Baptiste Duval qui a créé le décor avec la compagnie. Toute l’équipe de l’Atelier à spectacle souhaite une belle vie à ce « Tartuffe » crée la Compagnie des Indomptables.

Vendredi, la soirée s’est finie autour du pot de première (pour la deuxième!!!) et nous en avons profité pour souhaiter une bonne retraite à Denis Rougier.

Retour en photos de la soirée du vendredi.