L'Atelier à spectacle vous donne rendez-vous du 9 au 12 mai pour la seconde édition du festival Champs libres !
THEATRE
Dans un futur autoritaire, un adolescent embrigadé va se battre pour retrouver sa liberté de penser. L’intrigue célèbre le pouvoir des livres face à la dictature. Mais ce n’est pas le scénario qui impressionne le plus, mais bien l’accompagnement musical, rythmant les scènes à coup de micros modulés, korg, bruitages électroniques et Jack White en prime.
Sam Mills nous livre un roman haletant, riche et complexe à l’image des thématiques qu’il aborde. L’adaptation théâtrale profitera de cette complexité tant dans les formes qu’elle proposera que dans la dialectique imaginée et sera, pour le Collectif Mensuel, l’occasion de poursuivre son exploration d’un théâtre débridé qui fait dialoguer différentes disciplines, telles que le jeu d’acteurs et la musique live…
Une pièce hors du temps, vous projetant dans le futur, accompagné d’un son futuriste et hors-norme. Les ados vont se réconcilier avec le théâtre grâce au Collectif Mensuel.
Créée en 2007, le Collectif Mensuel rassemble trois acteurs : Sandrine Bergor, Baptiste Isaia et Renaud Riga. Ces derniers mixent avec talent, une mise en scène avant-gardiste et des thématiques complexes propres à notre actualité, pour réaliser des pièces ludiques, attractives et à la portée de tous.
Née en 1975, Sam Mills a étudié à l’Université d’Oxford avant de travailler comme journaliste d’échecs et publiciste. Ce n’est que bien plus tard, qu’elle se consacre à l’écriture, donnant lieu à la publication de trois romans pour jeunes adultes : Nicer Way To Die (2006), The Boys Who Saved the World (2007) et enfin Black-Out (2010). Ce dernier a été finaliste pour le Manchester Book Award.
Black-Out, un thriller d’anticipation, nous entraîne aux côtés de Stefan, seize ans, vivant avec son père, libraire, dans une Angleterre qui a bien changé. Des attentats terroristes ont conduit l’Etat à une politique sécuritaire effrayante. Sous prétexte de protéger les citoyens, le gouvernement les contrôle en permanence, les privant de toutes leurs libertés. Les livres sont les premières victimes de ce climat de terreur : tous les classiques de la littérature sont réécrits, expurgés de ce qui risquerait de » corrompre les esprits » … La conscience de Stefan est tiraillée lorsqu’il découvre que son père cache un supposé terroriste… Et son esprit est troublé lorsqu’il se met à lire, pour la première fois, des livres interdits, dont il ne connaît que les versions » officielles « .