Quelle est cette structure de métal au milieu de la scène ? Les 104 spectateurs installés en rond autour d’elle, se pose des questions. Un musicien entre, puis une danseuse. D’un coup, elle donne vie à ce cercle d’aluminium. Est-ce une fleur, un enchevêtrement de cerceaux ? Non, c’est un mandala en 3D !

26 : 8 est une succession de tableaux. Très participatif, ce spectacle lie intimement la musique jouée en direct et le interaction entre l’objet, la danseuse et le public. Sur le thème de la vie, un être s’éveille, se meut, explore l’espace…

Complice ou obstacle, le contraste en la rigidité de l’objet et l’émotion de l’être vivant est saisissante et captivante. Pourtant, au bout d’une demi-heure, la mandala s’est métamorphosé, on ne le voit plus comme encombrant. La danseuse l’exploite et l’explore. Au fil de la vie, il devient bourgeon, coquille, élément de jeu… Cette sensation d’infinies possibilités nous amène à l’analogie entre ce « cercle sacré » et la Vie.

Esthétiquement c’est très beau, cette pièce chorégraphique est drôle, poétique et enchanteresse.

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