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A 10h et 14h, la Compagnie du Double a joué devant les primaires et des lycéens, « Arthur et Ibrahim ». 200 jeunes spectateurs ont assisté a une tranche de vie des deux héros confrontés aux certitudes des adultes : celles d’un père franco-algérien désabusé et empêtré dans son déchirement de n’être pas né en France et de ne plus être tout à fait d’Algérie ; celles de la professeure de école et de son rôle éducatif difficile.
Ibrahim, 9 ans, est dans l’embarras. Son père ne cesse de lui répéter : « Les Français ne nous aiment pas / Tu as vu comme ils parlent de nous à la télévision » . Or, son meilleur ami, Arthur, est français. Lui, il se sent français même s’il est aussi arabe. Mais, il ne veut pas décevoir son père qui ne veut plus qu’Ibrahim fréquente Arthur. Face à ce dilemme, Arthur a une solution : devenir arabe mais ce n’est pas sans risque et sans douleur…
Amine Adjina a puisé dans sa propre histoire de jeune Français d’origine algérienne pour écrire cette fable d’enfance et d’amitié. Avec la volonté de contrer, par le rire, il voulait montrer la « période obscure dans laquelle nous sommes » et les conséquences sur les enfants. Avec réalisme mais aussi avec fraîcheur et insolence, « Arthur et Ibrahim » aborde la question de la double culture à travers l’énergie et l’imagination débordantes des enfants. Une comédie à destination de tous !
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Dans un froid polaire qui n’a rebuté personne, un petit groupe déambule dans Vernouillet avec des casques sur la tête et encadré de 3 « gilets jaunes ». Et non, ce n’est pas une révolution mais une « Happy Manif » ! C’est à dire mais une déambulation dansée et participative. Ce spectacle original permet au public d’être acteur, d’apprendre sur l’histoire de la danse contemporaine et de pratiquer.
Le principe est simple. Les participants mettent sur ses oreilles le casque proposé par les artistes qui font office de guide. On écoute la musique et on suit les instructions du chorégraphe. « Happy Manif (Les pieds parallèles) » a permis de redécouvrir un espace naturel de Vernouillet, le Trou à l’âne) et de parcourir, de l’intérieur, l’histoire de la danse. Le spectateur-danseur s’est essayé aux gestes d’animaux tirés de leur imagination mais aussi de « La Belle au bois dormant » ou du « Lac des cygnes » ; à être un peu Nijinski dans « L’après- midi d’un faune » ; à improviser comme Isadora Duncan ; à se lancer dans le hip-hop ou dans Merce Cunningham ; à se déhancher dans un charleston endiablé… Et puis de temps à autre, on ne fait rien. On fait marcher notre imagination. On regarde un paysage parce que ne pas bouger c’est aussi occuper l’espace.
La soirée s’est terminée au chaud, à l’Agora, autour d’un pique-nique qui a permis de continuer le partage !