Un crooner plein d’humour

La première chose qui nous frappe et en même temps qui rend le personnage Askehoug charmant, c’est sa voix grave avec laquelle il joue aisément. Accompagné de ses musiciens, ils partent dans des harmonies qui donnent la chair de poule !

Ensuite, vous avez les chansons. Askehoug nous fait découvrir ses saynètes écris au deuxième degré et cela donne : un voyage au cœur d’une vague, une description de son corps, une ode en anglais au « French Kiss ».

Enfin, l’équilibre entre la musique et la diction est parfaite. Les textes sont audibles et en même temps la musique qui a une belle place nous transporte. Askehoug fait du rock français et il a su s’entourer de super musiciens : Frantxoa Erreçarret à la batterie et au chœur et Michel-Ange Merino à la basse, au clavier et au chœur. Leur complicité était visible, palpable et c’était agréable à voir et entendre.

Sans oublier la présence scénique de Askehoug qui met de suite, le public dans sa poche avec sa veste à paillettes aux reflets vert, son humour espiègle, sa sympathie, ses airs charmeurs et son déhanché chevalin ! Des spectateurs, pour la grand majorité venus en curieux, sont repartis heureux de leur découverte ! Le trio, à la fin du concert, est venu dans le Hall de l’Atelier à spectacle partager un moment de discussion et de dédicaces. Quand l’artiste vient en tout simplicité à la rencontre du public, cela fait toujours un tabac.

Une très bonne soirée chanson française ! Redécouvrez-la en photos ci dessous grâce à Arnaud Rouyer.