L'Atelier à spectacle vous donne rendez-vous du 9 au 12 mai pour la seconde édition du festival Champs libres !
Le groupe Blakaz est la résidence chanson 2021 de l’Atelier à spectacle. Il se compose d’artistes originaires de l’océan Indien.
Loya, multi-instrumentiste électro explore la musicalité des iles sœurs de l’océan Indien. Il cultive ce lien entre modernité et tradition. Né à l’île Maurice, Nikola Raghoonauth est un slammeur qui déclame en français. Sa prose se mêle au créole de Menwar, mauricien lui aussi. Considéré comme un monument musical vivant c’est un fervent défenseur de la culture créole. Il a créé son propre style, le sagai (un séga au influences jazz, reggea et blues). Le trio est accompagné par le percussionniste mauricien Kersley.
Kozé Kréol est un dialogue francophone. Entre fables transmises par les anciens et témoignages actuels, ce concert est une découverte tantôt mélancolique, tantôt en transe, de la culture mauricienne.
Machines, synthétiseur : Loya (Sébastien Lejeune)
Batteur, percussionniste : Kersley
Chanteur, percussionniste : Stéphano Honoré aka Menwar
Chanteur, slammeur, rappeur : Nikola Raghoonauth
Coproduction : Le Trianon Transatlantique, scène conventionnée chanson francophone (Sotteville-lès-Rouen) ; l’Atelier à spectacle, Scène conventionnée d’intérêt national « art et création » de l’Agglo du Pays de Dreux (Vernouillet-28)
Soutien : DRAC de Normandie, Conseil Régional Normandie, Conseil Départemental Seine Maritime ; Le Petit Bain-équipement culturel flottant (Paris).
Crédit photo : DR
BlaKaz
Le nouveau projet Blakaz a pour objectif est de faire rencontrer les chansons de Menwar au flow de Nikola Raghoonauth (poéte et performeur mauricien) avec des artistes de l’Océan Indien pour sortir un album par suite de plusieurs résidences près du lieu de vie de l’artiste choisi, suivi d’une tournée.
Le premier volet se passe à l’île Maurice, le second à Madagascar et enfin au Mozambique.
Après deux résidences de deux semaines d’expérimentation à l’île Maurice, avec le chanteur Menwar, l’album Sagaï sortira en juin 2020.
Loya : D’une enfance modeste immergée dans la grande marmite culturelle de la Réunion, Loya tire une curiosité insatiable et l’humilité de l’artisan, prompt à puiser dans les matériaux rugueux de son île natale pour faire émerger une myriade de sons. Ainsi la tôle ondulée, le bois de tamarin se joignent-ils aux aléas tumultueux des machines et de leurs algorithmes, legs de ses vingt et quelques années de vie en métropole. Au fil de ses recherches, les machines se laissent apprivoiser et parviennent enfin à convoquer ces états de transe si chers à ce natif des Mascareignes dont le cœur bat un rythme ternaire.
Récompenses :
Stéphano Honoré aka Menwar : né en 1955 à Cassis, un quartier défavorisé de Port Louis, est un percussionniste et chanteur mauricien affirmant la culture créole. Il a lancé dans les années 1980 son propre style, le sagai, forme de sega acoustique utilisant des instruments comme le ravanne et intégrant diverses couleurs musicales comme le jazz, le blues, le reggae. Il s’installe à la Réunion, une île marquée par le maloya donc plus sensible à son style roots. Menwar écume alors les scènes de l’ile et se frotte aux plus grosses pointures du Maloya réunionnais : Danyel Waro et Gilbert Pounia (Ziskakan).
Récompenses :
Kersley : il commence l’apprentissage de la batterie en 1996 et s’initie aux percussions traditionnelles africaines par le Djembé sous l’égide d’Adama Dramé, pour ensuite approcher d’autres instruments (congas, tablas, accessoires…). Ses collaborations musicales l’emmèneront au Brésil pour un stage de « batterie des musiques populaires du Brésil » aussi bien qu’au Sénégal. Il découvre en 2010 l’univers du conte musical avec Abbi Patrix. Parallèlement aux tournées et enregistrements, il anime des ateliers musicaux et pédagogiques dans le milieu scolaire et socio-éducatif et donne des cours de percussions.
Nikola Raghoonauth : adepte de la chanson libre. Pour lui, tous les moyens sont bons pour jouer des mots et balancer de la voix ; seul avec un micro, avec son Pad Roland et son synthétiseur, ou encore en mode free avec des jazzmen. C’est de la chanson parlée, du parler chanté, ça rappe, ça scande avec le corps. Politiquement conscient, il questionne la poésie du monde et « la machinerie » qui le dirige, se laissant emporter dans d’autres univers musicaux.
https://www.facebook.com/BlakazMusic/